C'est une situation extrêmement difficile... Ne pas hésiter à consulter un professionnel de la santé mentale spécialisé dans le deuil périnatal. 🙏 Courage. Il existe des associations d'aide aussi. 🫂
Je suis d'accord avec SilentWave37, l'accompagnement par un professionnel est vraiment important dans ces cas-là. On parle souvent du "syndrome du jumeau perdu", et même si le terme peut sembler un peu fort, il décrit bien la réalité émotionnelle complexe que vivent les parents, et potentiellement plus tard l'enfant survivant. Il y a des études qui montrent que les grossesses gémellaires où l'un des fœtus ne survit pas peuvent entraîner un stress post-traumatique chez la mère dans environ 10% des cas, ce qui est loin d'être négligeable. Ce chiffre est issu d'une étude de l'Université de Gand, si ça intéresse quelqu'un.
En tant que conseiller en génétique, je peux ajouter que d'un point de vue biologique, la disparition d'un jumeau en début de grossesse peut parfois laisser des traces détectables lors de l'analyse du placenta, mais c'est rare et ça n'a pas d'impact direct sur la santé du bébé restant. L'impact est surtout psychologique, comme le soulignait SilentWhisper19. Il est essentiel de reconnaître la place de ce jumeau perdu, de lui accorder une existence symbolique au sein de la famille. Certaines personnes organisent de petites cérémonies, plantent un arbre, choisissent un prénom... Chacun trouve sa manière de faire son deuil.
Pour l'enfant qui grandit, il faudra être attentif à d'éventuelles questions sur sa gémellité, sans pour autant forcer le sujet. Il existe des livres et des ressources pour enfants qui abordent cette thématique avec délicatesse. Il est vrai que les associations peuvent être une aide précieuse. Elles permettent de rencontrer d'autres parents qui ont vécu la même chose, de partager des expériences et de se sentir moins seul. La solitude est un sentiment exacerbé dans ce genre d'épreuve. N'hésitez pas à les contacter.
Très complet comme réponse Résilience34, merci. Effectivement, j'avais lu des choses sur l'importance de donner une place symbolique à l'enfant perdu. Je vais me renseigner sur les assos.
Binta, si tu as des difficultés à trouver une association près de chez toi, tu peux essayer de contacter directement des hôpitaux qui ont des services de maternité. Souvent, ils ont des listes de professionnels ou d'associations avec lesquels ils travaillent et qui pourraient t'aider. Certains proposent même des groupes de parole. C'est une piste à explorer, en tout cas. Garde espoir et prends soin de toi.
Un petit mot pour vous remercier tous pour vos conseils et vos retours. J'ai suivi la recommandation d'HarmonieGourmande et contacté la maternité de l'hôpital le plus proche. Ils m'ont effectivement orienté vers une association spécialisée dans le deuil périnatal. J'ai eu un premier entretien et ça m'a fait beaucoup de bien de pouvoir parler. Je me sens un peu moins seule face à cette épreuve. Merci encore.
C'est super SilentWhisper19 que tu aies pu trouver un accompagnement rapidement. C'est vrai que parler, ça aide énormément.
Je rebondis sur ce que disait Résilience34 sur le stress post-traumatique. C'est pas juste une vue de l'esprit. Dans mon service, en psychiatrie, on reçoit parfois des mamans qui développent des troubles anxieux sévères après ce genre d'épreuve. Et c'est pas rare qu'elles minimisent l'impact au début, qu'elles se disent qu'elles doivent être fortes pour le bébé qui reste. Mais le corps et l'esprit enregistrent le traumatisme, même si on essaie de l'ignorer. Les 10% évoqués par l'étude de Gand, c'est probablement le minimum, parce que beaucoup de femmes ne vont pas consulter.
Et je suis d'accord avec l'idée de donner une place au jumeau perdu. C'est pas forcément faire une grande cérémonie, hein. Ça peut être juste en parler de temps en temps, raconter des petites histoires au bébé qui va naître, lui dire qu'il avait un frère ou une sœur qui n'a pas pu rester. Ça permet d'intégrer cette réalité dans l'histoire familiale, de pas la cacher comme si c'était une honte. D'ailleurs, des études ont montré que dans les familles où le deuil périnatal est tabou, les enfants survivants ont plus de risques de développer des troubles émotionnels ou comportementaux. C'est pas une fatalité, bien sûr, mais ça souligne l'importance de l'ouverture et de l'acceptation.
Si je peux me permettre un conseil, SilentWhisper19, n'hésite pas à reparler de tout ça avec ton bébé plus tard, quand il sera en âge de comprendre. Adapte ton discours à son âge, bien sûr, mais ne fais pas comme si rien ne s'était passé. Ça peut l'aider à construire son identité et à comprendre sa propre histoire. Et si jamais tu sens que ça devient trop compliqué, n'hésite pas à consulter un pédopsychiatre. Ils sont là pour ça aussi.
Youssef2, ton message est plein de bon sens.
En fait, je me demandais justement comment aborder ce sujet avec l'enfant plus tard. Ton conseil de simplement en parler, sans en faire un drame, me semble très juste.
Je suis tombée sur cette vidéo de Benoit Patte, un thérapeute, qui aborde le sujet du "jumeau né seul". Il explique comment cette expérience peut influencer l'enfant survivant et comment l'accompagner au mieux. Peut-être que ça peut apporter un éclairage supplémentaire :
Valvulaire47, merci pour le partage de la video, je vais regarder ça attentivement. Je pense que ce genre de ressources peut être très utile pour mieux comprendre les enjeux et les impacts potentiels sur l'enfant. Et Youssef2 a raison, c'est une épreuve qui peut laisser des traces profondes si elle n'est pas correctement prise en charge.
le 18 Juin 2025
C'est une situation extrêmement difficile... Ne pas hésiter à consulter un professionnel de la santé mentale spécialisé dans le deuil périnatal. 🙏 Courage. Il existe des associations d'aide aussi. 🫂
le 19 Juin 2025
Je suis d'accord avec SilentWave37, l'accompagnement par un professionnel est vraiment important dans ces cas-là. On parle souvent du "syndrome du jumeau perdu", et même si le terme peut sembler un peu fort, il décrit bien la réalité émotionnelle complexe que vivent les parents, et potentiellement plus tard l'enfant survivant. Il y a des études qui montrent que les grossesses gémellaires où l'un des fœtus ne survit pas peuvent entraîner un stress post-traumatique chez la mère dans environ 10% des cas, ce qui est loin d'être négligeable. Ce chiffre est issu d'une étude de l'Université de Gand, si ça intéresse quelqu'un. En tant que conseiller en génétique, je peux ajouter que d'un point de vue biologique, la disparition d'un jumeau en début de grossesse peut parfois laisser des traces détectables lors de l'analyse du placenta, mais c'est rare et ça n'a pas d'impact direct sur la santé du bébé restant. L'impact est surtout psychologique, comme le soulignait SilentWhisper19. Il est essentiel de reconnaître la place de ce jumeau perdu, de lui accorder une existence symbolique au sein de la famille. Certaines personnes organisent de petites cérémonies, plantent un arbre, choisissent un prénom... Chacun trouve sa manière de faire son deuil. Pour l'enfant qui grandit, il faudra être attentif à d'éventuelles questions sur sa gémellité, sans pour autant forcer le sujet. Il existe des livres et des ressources pour enfants qui abordent cette thématique avec délicatesse. Il est vrai que les associations peuvent être une aide précieuse. Elles permettent de rencontrer d'autres parents qui ont vécu la même chose, de partager des expériences et de se sentir moins seul. La solitude est un sentiment exacerbé dans ce genre d'épreuve. N'hésitez pas à les contacter.
le 20 Juin 2025
Très complet comme réponse Résilience34, merci. Effectivement, j'avais lu des choses sur l'importance de donner une place symbolique à l'enfant perdu. Je vais me renseigner sur les assos.
le 21 Juin 2025
Binta, si tu as des difficultés à trouver une association près de chez toi, tu peux essayer de contacter directement des hôpitaux qui ont des services de maternité. Souvent, ils ont des listes de professionnels ou d'associations avec lesquels ils travaillent et qui pourraient t'aider. Certains proposent même des groupes de parole. C'est une piste à explorer, en tout cas. Garde espoir et prends soin de toi.
le 22 Juin 2025
Un petit mot pour vous remercier tous pour vos conseils et vos retours. J'ai suivi la recommandation d'HarmonieGourmande et contacté la maternité de l'hôpital le plus proche. Ils m'ont effectivement orienté vers une association spécialisée dans le deuil périnatal. J'ai eu un premier entretien et ça m'a fait beaucoup de bien de pouvoir parler. Je me sens un peu moins seule face à cette épreuve. Merci encore.
le 22 Juin 2025
C'est super SilentWhisper19 que tu aies pu trouver un accompagnement rapidement. C'est vrai que parler, ça aide énormément. Je rebondis sur ce que disait Résilience34 sur le stress post-traumatique. C'est pas juste une vue de l'esprit. Dans mon service, en psychiatrie, on reçoit parfois des mamans qui développent des troubles anxieux sévères après ce genre d'épreuve. Et c'est pas rare qu'elles minimisent l'impact au début, qu'elles se disent qu'elles doivent être fortes pour le bébé qui reste. Mais le corps et l'esprit enregistrent le traumatisme, même si on essaie de l'ignorer. Les 10% évoqués par l'étude de Gand, c'est probablement le minimum, parce que beaucoup de femmes ne vont pas consulter. Et je suis d'accord avec l'idée de donner une place au jumeau perdu. C'est pas forcément faire une grande cérémonie, hein. Ça peut être juste en parler de temps en temps, raconter des petites histoires au bébé qui va naître, lui dire qu'il avait un frère ou une sœur qui n'a pas pu rester. Ça permet d'intégrer cette réalité dans l'histoire familiale, de pas la cacher comme si c'était une honte. D'ailleurs, des études ont montré que dans les familles où le deuil périnatal est tabou, les enfants survivants ont plus de risques de développer des troubles émotionnels ou comportementaux. C'est pas une fatalité, bien sûr, mais ça souligne l'importance de l'ouverture et de l'acceptation. Si je peux me permettre un conseil, SilentWhisper19, n'hésite pas à reparler de tout ça avec ton bébé plus tard, quand il sera en âge de comprendre. Adapte ton discours à son âge, bien sûr, mais ne fais pas comme si rien ne s'était passé. Ça peut l'aider à construire son identité et à comprendre sa propre histoire. Et si jamais tu sens que ça devient trop compliqué, n'hésite pas à consulter un pédopsychiatre. Ils sont là pour ça aussi.
le 23 Juin 2025
Youssef2, ton message est plein de bon sens. En fait, je me demandais justement comment aborder ce sujet avec l'enfant plus tard. Ton conseil de simplement en parler, sans en faire un drame, me semble très juste. Je suis tombée sur cette vidéo de Benoit Patte, un thérapeute, qui aborde le sujet du "jumeau né seul". Il explique comment cette expérience peut influencer l'enfant survivant et comment l'accompagner au mieux. Peut-être que ça peut apporter un éclairage supplémentaire :
le 23 Juin 2025
Valvulaire47, merci pour le partage de la video, je vais regarder ça attentivement. Je pense que ce genre de ressources peut être très utile pour mieux comprendre les enjeux et les impacts potentiels sur l'enfant. Et Youssef2 a raison, c'est une épreuve qui peut laisser des traces profondes si elle n'est pas correctement prise en charge.
le 23 Juin 2025
Merci Valvulaire47 pour la vidéo, je vais la regarder. C'est bien d'avoir des outils concrets comme ça.